Le 20 juin 2019, nous marquons la Journée mondiale des réfugié.e.s, comme une occasion de plus de nous rappeler notre responsabilité morale de protéger, d’aider les réfugié.e.s et de leur assurer un lieu où ils/elles seraient accueilli.e.s et en mesure de reconstruire leur vie en sécurité.
20 juin 2019, Bruxelles – Le droit de circuler librement à travers des pays et des territoires est stipulé dans la Déclaration universelle des Droits Humains. Des personnes quittent leur pays parce qu’elles veulent découvrir d’autres horizons, parler d’autres langues, travailler, étudier ou tout simplement améliorer leurs conditions de vie. Certains d’entre eux/elles quittent leurs pays à cause des conflits, des violations des Droits Humains et des impacts du changement climatique. En 2018, leur nombre a atteint 70,8 millions de personnes, dont 29,4 millions de réfugié.e.s ou de demandeur.e.s d’asile.
Pourtant, derrière les chiffres, il y a des personnes comme nous : parents, enseignant.e.s, entrepreneur.e.s, travailleur.e.s, étudiant.e.s, activistes, etc…, des citoyen.ne.s, confronté.e.s à des situations exceptionnelles et obligé.e.s de quitter leur maison, leur région et leur pays, pour échapper aux risques et périls réels. Les femmes et les enfants réfugié.e.s font face à un risque accru de violence, d’exploitation et même du trafic au cours de leur parcours et ont donc besoin d’une protection et d’une réponse particulière à leurs besoins.
Malheureusement, de nos jours, une frontière n’est pas simplement une ligne sur une carte, c’est tout un système de filtrage et de rétention pour empêcher certaines catégories de personnes en mobilité d’atteindre les territoires visés pour sauver leur vie. Toutes les mesures coercitives très couteuses et non-efficaces sont déployées, dont la fermeture des routes légales de migration, des sanctions lourdes telles que le délit de solidarité, la signature des traités avec les voisins afin de contrôler les flux migratoires et la catégorisation des migrant.e.s par réfugié.e.s, migrant.e.s économiques, réguliers, irrégulièr.e.s, etc.
« Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’un débat plus honnête, responsable et factuel sur les migrations, tout en reconnaissant le potentiel de développement de ce phénomène et son impact positif sur nos sociétés. Nous ne devrions pas rechercher une solution miracle, mais plutôt reconnaître la nécessité d’une action collective et d’une responsabilité partagée », a déclaré Khady Sakho Niang, présidente de ADEPT.
Les personnes vont continuer à migrer pour améliorer la qualité de leurs vies, pour sortir de la pauvreté, mais aussi parce qu’ils/elles sont connecté.e.s à la culture mondiale et aux réseaux de communication. Nous ne pouvons pas les empêcher de choisir le lieu où ils/elles veulent vivre. Par contre, nous pouvons faire en sorte que la migration profite à tous, valoriser les contributions des migrant.e.s à nos sociétés, permettant ainsi de créer un monde plus juste, équitable et plus tolérant pour un mieux vivre ensemble.
La diaspora africaine est l’une des actrices les plus actives et les plus engagées dans cette lutte. Elle fournit l’assistance humanitaire aux réfugié.e.s en situation de crise, appuie les réfugié.e.s et les migrant.e.s administrativement, socialement et économiquement, leur permettant de s’insérer dans la sphère d’accueil avec succès.
ADEPT et ses membres fidèles à leur mission, poursuivront leur travail sans relâche pour aider les migrant.e.s et les réfugié.e.s dans le besoin à s’accomplir pleinement dans le respect de leur droits fondamentaux. Notre objectif : ne laisser personne pour compte.
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Contact: Nelea Motriuc, Communications and Engagement Manager, T: +32 2 204 05 30/35, E-mail: nelea@adept-platform.org